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Réseau NSPA
tendances de la qualité de l'air
Liste des rapports DAQA
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Les tendances de la qualité de l'air dans les villes canadiennes
1979 - 1992
En 1969, le gouvernement fédéral a déposé la Loi sur la lutte contre
la pollution atmosphérique. En fait, 1994 marque le 25e anniversaire
du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (RNSPA),
un programme fédéral-provincial de mesure de la pollution de l'air au
Canada. Ce réseau fournit des renseignements importants sur les polluants
atmosphériques courants auxquels les canadiens pourraient être exposés.
Au début des années 1970, le gouvernement fédéral a établi des objectifs
nationaux de qualité de l'air ambiant (ONQAA) afin de protéger la santé
et l'environnement en fixant des plafonds pour les polluants
atmosphériques courants comme le monoxyde de carbone, le dioxyde d'azote,
l'ozone, l'anhydride sulfureux et les particules totales en suspension.
Toutes ces substances, mesurées par le réseau national, sont décrites
en détail dans la section intitulée Tendances pour les contaminants
atmosphériques courants.
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Les concentrations de polluants dans l'air ambiant sont réparties en
trois catégories graduées : souhaitable, acceptable et tolérable,
lesquelles correspondent à des dommages environnementaux ou à des
effets potentiels sur la santé. La qualité de l'air est alors évaluée
et jugée bonne, passable, mauvaise ou très mauvaise en regard des
objectifs de chaque polluant.
L'Indice de la qualité de l'air (IQUA) convertit les teneurs des
différents polluants en nombres, portés sur une échelle de 0 à 125,
selon que la qualité de l'air est bonne, passable, mauvaise ou très
mauvaise. L'IQUA aide àcommuniquer au public des mesures horaires
de polluants courants dans les zones urbaines.
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La qualité de l'air dans les villes canadiennes
Les graphiques à gauche résument les tendances de la qualité de l'air
dans 17 grandes villes canadiennes entre 1979 et 1992. Ils donnent
les niveaux moyens et maximaux des polluants atmosphériques pour
chaque année afin d'indiquer la variation de la qualité de l'air
dans le centre de certaines villes canadiennes.
Tendances pour les contaminants atmosphériques courants
Les particules en suspension comprennent les poussières, la fumée
et le pollen ainsi que d'autres substances provenant de phénomènes
naturels et d'activités humaines. Les transports, les mines, les
centrales thermiques et les incinérateurs de déchets en constituent
les principales sources. Malgré une baisse de 54 % entre 1974 et 1992,
les niveaux des particules en suspension (MES) restent un des facteurs
dominants de la qualité de l'air local. Il ne faut pas confondre l'ozone
troposphérique, surveillé par le RNSPA, et l'ozone stratosphérique.
L'ozone troposphérique est le principal élément constitutif du smog
photochimique et n'est pas émis dans l'atmosphère. Il est plutôt créé
par les réactions chimiques qui se produisent dans l'air entre les
composés organiques volatils (COV) et les oxydes d'azote (NOx).
De fortes concentrations d'ozone tendent à apparaître dans des
conditions de grand ensoleillement, de haute température et de
stagnation des masses d'air. Les plus fortes teneurs de smog se
trouvent généralement dans le corridor Windsor-Québec, dans la région
de Saint-Jean au Canada atlantique méridional et dans la vallée du
bas Fraser en Colombie-Britannique. Fortement influencées par les
conditions météorologiques, les concentrations de l'ozone troposphérique
varient d'une année à l'autre.
L'anhydride sulfureux est un gaz incolore et à forte odeur.
La transformation du pétrole et du gaz, la fusion des minerais et
le brûlage du charbon et du pétrole lourd sont les principaux
responsables de l'anhydride sulfureux. Entre 1974 et 1992,
la concentration moyenne annuelle de l'anhydride sulfureux est
tombée de 61 %. Par conséquent, les teneurs en anhydride sulfureux
dépassent rarement les plafonds acceptables.
Le monoxyde de carbone est un gaz toxique, incolore et inodore qui se
dégage lors de la combustion de substances contenant du carbone.
La majeure partie du monoxyde de carbone est produite par les véhicules
automobiles, le chauffage des habitations et la pollution industrielle.
La concentration moyenne annuelle du monoxyde de carbone a diminué de
70 % entre 1974 et 1992. Par conséquent, les teneurs en monoxyde
de carbone dépassent très rarement les plafonds acceptables.
Le dioxyde d'azote provient de la combustion à haute température,
comme c'est le cas dans les transports et le brûlage des combustibles
industriels. Les teneurs moyennes annuelles de dioxyde d'azote ont
diminué régulièrement de 38 % entre 1977 et 1992. Les plafonds
acceptables sont donc rarement dépassés.
On sait depuis longtemps que la pollution atmosphérique peut nuire à
la santé et à l'environnement. Elle provient de nombreuses sources,
dont les véhicules automobiles, les activités industrielles ainsi que
le brûlage des combustibles fossiles et du bois dans les maisons et
les écoles. Grâce à la baisse des concentrations moyennes de polluants
dans l'atmosphère, la qualité de l'air urbain ne cesse de s'améliorer
au Canada. Le gouvernement fédéral continue de travailler avec les
provinces, les territoires et les municipalités afin d'atteindre les
objectifs canadiens en matière de qualité de l'air et de lutter contre
les problèmes comme le smog, les pluies acides et le changement
climatique.
Conclusion
Si l'on combine les informations sur chaque polluant à l'échelle
nationale, on observe une amélioration globale de la qualité de l'air
dans les principales villes du Canada. Les baisses des moyennes
annuelles entre 1974 et 1992 ont été les suivantes:
Polluant |
Diminution |
Particules en suspension |
54% |
Anhydride sulfureux |
61% |
Monoxyde de carbone |
70% |
Dioxyde d'azote |
38% |
Le gouvernement fédéral continuera de mesurer les tendances de la qualité
de l'air dans tout le pays, et Environnement Canada produira une version à
jour de cette fiche d'information.
Les tendances de la qualité de l'air dans les villes Canadiennes 1979-1992
Renseignements:
Informathèque
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